Soutenance de thèse de Armel NGAMI
Ecole Doctorale
Sciences Economiques et de Gestion d' Aix - Marseille
Spécialité
Sciences Economiques - Aix-Marseille
établissement
Aix-Marseille Université
Mots Clés
Pollution,Croissance,Santé,Longévité,Inégalité,
Keywords
Pollution,Growth,Health,Longevity,Inequality,OLG
Titre de thèse
Pollution, longévité, croissance et inégalités de santé
Pollution, longevity, growth and health inequalities
Date
Mardi 8 Décembre 2020
Adresse
5-9 boulevard Maurice Bourdet
CS 50498
13205 Marseille Cedex 01, France
Amphithéatre
Jury
Directeur de these | M. THOMAS SEEGMULLER | Aix Marseille Université |
Rapporteur | M. ALAIN DESDOIGTS | UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON SORBONNE |
Rapporteur | M. MOUEZ FODHA | UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON SORBONNE |
Examinateur | M. CHARLES FIGUIERES | UNIVERSITE AIX-MARSEILLE |
Examinateur | Mme AGNES TOMINI | UNIVERSITE AIX-MARSEILLE |
Examinateur | M. DIMITRIOS VARVARIGOS | UNIVERSITE DE LEICESTER |
Résumé de la thèse
Dans mémoire de thèse, nous analysons la relation entre pollution, longévité, croissance et inégalité de santé. La littérature nous apprend que la relation entre la santé et la croissance est bidirectionnelle, la première affectant le second par exemple par lincitation à lépargne, et inversement, la croissance peut influencer la santé par exemple par un budget de santé plus élevé. Cependant, lactivité économique saccompagne de la pollution qui est néfaste pour la santé humaine. En plus de cela, les individus nattribuent pas la même valeur à la santé, ce qui peut conduire à des inégalités de santé. Ceci étant, nous utilisons dans la première partie de cette thèse une approche théorique pour analyser les effets de la politique économique sur la croissance, la longévité et les inégalités de santé. Dans une seconde partie, nous effectuons une analyse empirique pour mettre en évidence le rôle de la qualité de lenvironnement dans la production de la santé au niveau des pays.
Nos résultats indiquent que les politiques environnementales ou de santé peuvent être des outils utiles pour améliorer la croissance, lespérance de vie et réduire les inégalités de santé. Ceci, grâce aux comportements dépargne endogènes et à la concavité de la longévité qui ont pour conséquence que la même augmentation des dépenses de santé, selon le statut socio-économique, na pas le même effet marginal sur lespérance de vie. Par une analyse empirique, nous trouvons aussi que la qualité environnementale est un facteur crucial en ce qui concerne les problèmes de santé. En effet, des modèles ne prenant pas en compte cette dimension environnementale, comme ceux de lOMS en 2000, sous-estiment la performance des systèmes de santé des pays souffrant dune moins bonne qualité environnementale.
Thesis resume
In this PhD dissertation, we analyse the relationship between pollution, longevity, growth and health inequalities. We know from the literature that health may affect growth, for instance through incentives to save, and conversely, growth may impact longevity for instance through the greater public health budget. However, the production activities go along with pollution that may hamper individuals health. On top of that, it may exist differences in the way people value health that eventually leads to health inequalities. With this in mind, we use a theoretical approach in the first part of our thesis to look at the effect of economic policy on growth, longevity and health inequalities. In a second part, an empirical analysis is carried out to highlight the importance of the environmental quality when it comes to producing health at the country level.
We find that there is a room for an environmental or a health policy to improve growth, longevity and reduce health inequalities thanks to the endogenous saving behaviours and the concavity of longevity that ensures that the same increase in health expenditures does not have the same marginal effect on life expectancy. We also underline empirically the critical importance of environmental quality when addressing health issues, as the efficiency of countries doing poorly environmentally speaking is underestimated in environment-free model like the one by WHO in 2000.